• HISTOIRE DE LA WEISSHAFT

     

     

    nom officiel : WEISS EMER COMPASCUUM STAFFELN 

     

     

    La constitution de la WECS (ou Weisshaft)

    À l'origine, la Weisshaft est une association de marchands-mercenaires qui se présente à la fois comme une confrérie religieuse et comme une société de secours mutuel et de défense. Créé par Charles Ostertag, la Weisshaft à ses activités principales en Afrique (Rhodésie), Asie (Birmanie et Johore) et Amérique du Sud (Surinam et Guyana) mais aussi au sein de comptoirs. Suppléant souvent les armées coloniales des grandes nations industrialisées, qui rechignent à pratiquer une politique ultra répressive, puis se faisant concéder une partie de l'usufruit du territoire (la Law auf Nunzungrecht), la Weisshaft prospère rapidement, les ambitions politiques de la Compagnie supplantant ses objectifs commerciaux. 

    Les institutions 

    La Weisshaft, cessant d'être une simple association de marchands, devient alors une armée sans Etat se gérant elle-même. Chaque territoire ou colonie reste sous la dépendance nominale de l'instance suprême, le Staffelntag, siégeant tous les trois ans à Trannberg, le conseil civil, constitué de 5 Wahlers Prinzs (Birmanen, Surinamen, Johoren, Rhodesien, Zalhtigs), et le Herr Ganz Machtiger veillant entre-temps à ses intérêts.

    L'institution se dote d'un jour anniversaire en 1890 (le 13 décembre, jour de la mort de Charles Ostertag), ainsi que d'un drapeau (Weissbrog) et d'un hymne, le Um das Liben kampffen (lutter pour la vie). Les territoires sont regroupés sous le nom de Weissland.   

    Bien qu'elles ne possèdent ni fonctionnaires, ni finances propres, ni personnalité juridique, ni attributs formels de la souveraineté, la Weisshaft constitue une puissance redoutable, capable d'imposer aux pays demandeurs ses vues économiques et de faire respecter ses privilèges commerciaux par les États étrangers, en adoptant des sanctions économiques ou en finançant des opérations de guerre. Après le traité de Rijsnburg (1901), elle exerce une autorité incontestée sur tous les territoires dont elle possède l'usufruit. Forte d'un millier de vaisseaux, elle étend ses activités commerciales partout dans le monde, fondant en définitive une trentaine de comptoirs en 67 ans. 

    Loin d'être un simple dirigeant, le Herr Ganz Machtiger combat à côté de ses hommes dans bien des conflits.

    D'ailleurs, sept d'entre eux disparaissent aux combats: J. Muszek en 1873, D. Valug en 1907, C. Schober en 1909, M. Heister en 1912, A. Lonhen en 1928, S. Muller en 1931 et D. Koen en 1945. 

    Les Herganes sont rarement mis en minorité au Staffelntag et seul l'un d'eux, Brad Ackermann (1921 1925) démissionna.

    Le déclin des Weiss Milices 

    La Weisshaft atteint le sommet de sa puissance dans la période 1892-1912 (avec de 14 à 15 comptoirs permanents).

    L'indépendance déclarée des grands territoires (Surinam, Rhodésie et Birmanie) enlève la substance même de la Weisshaft qui ne conserve que quelques comptoirs et le Johore, qui reste une possession personnelle de la Weisshaft.

    La Seconde guerre mondiale lui porte le coup de grâce : le Staffelntag cesse de se réunir après 1945. 

    Le 23 décembre 1958, le dernier Hergane officiel, Raimund Weilhar, dissous l'institution mais certains membres ne lui reconnaissent pas le droit de le faire. 

    Formellement, l'institution subsiste jusqu'en 1975, quand ses derniers biens sont liquidés. 

    Les Institutions de la WECS

    Le Herr Ganz Machtiger est élu par le Staffelntag, sénat représentant les Colons. D'abord presque absolu, son pouvoir est progressivement limité à partir de la fin du XIXème siècle : le Her Ganz (ou Hergane en français) doit prêter un serment solennel qui l'engage vis-à-vis du Staffelntag; Ce dernier contrôle étroitement son activité diplomatique alors que l'administration des finances lui est enlevée en 1912. Il cesse dorénavant de nommer les gouverneurs territoriaux (Territorial Regieren) et les Maires des Comptoirs (Zahltig Burmeister). Son rôle se limite désormais à conduire les opérations militaires, à suivre les volontés du Staffelntag et à représenter l'Institution, dont il est, dans son palais du Trannberhof, le symbole prestigieux. 

    Officiellement constitués en 1870 à partir de la garde personnelle de Charles Ostertag, les Eallhes Grufpens ont d'abord pour mission de contrôler les chefs d'expéditions des Weiss Milices, jugées trop indépendants. Placés sous la direction de Hans Pröll, ils liquident physiquement les chefs trop critiques. Avec les conquêtes territoriales, leur rôle s'étend et leurs attributions croissantes en font un véritable État dans l'État. Outre la sécurité personnelle du Herr Ganz Machtiger, ils assurent la surveillance idéologique et policière et collectent par l'intermédiaire du AG (Aaura Genperink, service de sécurité et de renseignements) les informations militaires. Chargés dès 1880 des questions raciales, ils mettent en œuvre les déportations et répressions infligés aux peuples autochtones. Les AG comprennent aussi des unités militaires, les Wuffen-EG (prononcer Wuffen Eugen), qui apparaissent comme des unités d'élite. Sur la fin, les EG devinrent la colonne vertébrale du système et le principal instrument de totalitarisme weisslander. 

    Fondateur du mouvement de la Weisshaft, Charles Ostertag devient le premier Herr Ganz Machtiger en 1862. Abandonnant le poste deux ans après au profit de Cliff Klinner, son dauphin, il restera toutefois le dirigeant de fait du mouvement jusqu'à sa mort, en 1883.


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