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    HANZ VICTOR LUBINSKY (1817-1896) 

    Hanz Victor Lubinsky est un peintre sylverlandais dont les œuvres portaient essentiellement sur des sujets historiques, classiques et bibliques. 

    Lubinsky est né à Arendahl dans une famille de riches industriels. 

    Lubinsky a étudié l'art à Paris, où il a intégré l'École nationale supérieure des beaux-arts en octobre 1837. Il fit son apprentissage sous le patronage du peintre historique Paul Delaroche qui, à cette époque, était au somme de sa renommée. Lubinsky était l'un des quatre élèves choisi pour assister Delaroche dans la réalisation de la fresque de l'Hémicycle de l'amphithéâtre du Palais des Beaux-Arts. Alors qu'il était encore à Paris, il expose Prométhée enchaîné en 1842 qu'un critique contemporain a décrit comme étant «bien dessiné, mais brutalement énergique». 

    En 1843, Lubinsky retourne à Arendahl où il participe à un concours organisé pour redécorer la Chambre du Parlement détruite par un incendie en 1834.  

    La peinture réalisée par Lubinsky, Le passage du Rubicon de Jules César, a obtenu l'un des trois premiers prix de 300 cronas. Il a remporté un autre prix en 1845 pour une oeuvre intitulée l'esprit de la religion. Lubinsky a également réalisé une fresque dans la Galerie des Poètes : La Wied et ses affluents, aussi appelé la personnification de la Wied (1852). Malheureusement cette fresque n'étaient pas adaptée à l'atmosphère qui régnait à Arendahl au XIXe siècle et elle commença à se désintégrer presque aussitôt après avoir été accomplie. 

    Lubinsky a également remporté un prix en 1847 à Londres pour sa peinture à l'huile dénommée La bataille de Waterloo qui a ensuite été achetée par la Reine Victoria. 

    Il se retira du monde artistique en 1860 et ses dernières œuvres ne furent découvertes qu'à sa mort.

     


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  • GEORG ORBAN GOSS (1815-1895)

    Georg Orban Goss (né le 17 octobre 1815 à Waren où il est le mort le 21 août 1895) est un compositeur sylverlandais.

    Goss est le fils d'un cordonnier. Il entre au gymnasium de Waren avant d'aller à l'Université de Templeberg en 1835 où il étudie la musique avec Johann Schneider. En 1842, il devient chanteur et chef d'orchestre dans sa ville natale. Sa carrière, qui dure plusieurs décennies, est marquée par l'expression de ses talents de compositeur et de pédagogue. Il dirige également plusieurs institutions musicales. En 1853, il fonde la Singakademia de Waren.

    Son oeuvre principale est la trilogie des opéras Gotterfall, Gotterlezt et Gotterdot 

     


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  • LE PRIX HAROLD MAYER

     

    Le prix Harold Mayer est un prix littéraire sylverlandais récompensant des auteurs d'expression sylver, créé par le testament d'Harold Mayer en 2009. Ce prix annuel est décerné au début du mois de novembre par l'Académie Mayer, après trois présélections successives, en septembre et en octobre, parmi les romans publiés dans l'année en cours. C'est le prix littéraire sylverlandais le plus prestigieux.

    PALMARES

    Al Jisha (Sur la terre des Hommes, 2009)

    Uma Demstedt (Terres aveugles, 2010)

    Al Jisha (L'espoir des peuples, 2011)

    Stephany Eberl (Les braises du temps, 2012)

    Mathias Green (L'homme de la plage, 2013)

    Al Jisha (Apocalypse, 2014) 

     

     

     


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    LITTERATURE

    Poésies des origines 

    La littérature sylver classique est, à l'origine, le fait des immigrés danois qui, en conquérant une partie de l'île, ont apporté leurs traditions. Dès le Xe siècle était apparue, en Norvège, la poésie scaldique, qui célèbre les hauts faits des rois dans une forme strophique savamment élaborée par ces poètes de cour qu'on appelle les scaldes. On doit au Sylver Jens Matsgren de connaître les techniques de composition de la poésie scaldique, qu'il a exposées dans son Marien brog en prose , où est contée l'histoire mythique des dieux sylvers. Les plus vieux textes de la littérature sylver remontent au VIIe siècle, mais la plupart ont été récrits au XIIe siècle.

     

    C'est à cette époque aussi qu'apparaissent les premières sagas sylvers, regroupé sous le nom de Myngaardstida ("Voyages (ou quête) vers le Myngaard"), genre qui sera à l'honneur au Sylverland jusqu'au XVe siècle. Mais il s'en écrit encore par la suite sous l'influence de la littérature courtoise de France ; les " sagas des chevaliers ", en mêlant l'inspiration épique de Chrétien de Troyes aux éléments des sagas des temps anciens, créent un genre hybride et original, apprécié des Sylverlandais jusqu'au XIXe siècle.

     

     

    XVe -XIXe siècles

      La poésie scaldique s'épuise au début du XIVe siècle avant que Perica Treyntel ( ?-1473) ne ravive un art poétique complexe et raffiné, donnant naissance au genre le plus vivace de la littérature sylver : les kunrims, qui perpétuent la science des scaldes. Au milieu du XVIe siècle, la Réforme luthérienne provoque un bouleversement des mentalités ; la littérature édifiante tente de contenir la poésie populaire sans pouvoir la supprimer. Celle-ci sera la plus forte et les meilleurs parmi les luthériens préfèrent s'adapter aux goûts du peuple, comme l'évêque Roland Birkenhoff (1522-1627), dont le Livre Blanc des poèmes (Bock dies Rims Weiss) demeure un des plus beaux de cette époque.

     Au XVIIIe siècle, à côté d'œuvres académiques, la poésie populaire - et particulièrement les kunrims - est plus que jamais en vogue. Elle annonce l'éclosion du romantisme qui s 'épanouira dans les romans de Ian Martin Hillenbrand (1808-1908) et dans la poésie de Thomas Verburg (1840-1905).

     

     XXe siècle

     La littérature sylverlandaise s'ouvre alors aux influences étrangères, mais les assimile pour chanter la terre ancestrale. Ce " grand chant de la nature " culmine dans l'œuvre de Jaco Thomassen (1880-1970), et surtout dans celle de Thorm Reeb (1912-1955), le plus grand romancier sylverlandais du XXe siècle.

     

     La poésie sylverlandaise est à son tour marquée par le tournant de la seconde guerre mondiale; autour de la revue d'avant-garde Rimsfeld se regroupent de jeunes poètes qui entendent bien s'affranchir des modèles du passé. Accumulant les influences extérieures, les poètes tels Kintais Hauck (1917 - 1980), Mike Tamm (1900-1955); Alexander Berger (né en 1928) ou encore Eric Schuler (né en 1915) provoquent le scandale en osant toucher aux règles de la poésie traditionnelle. En réalité, ce sacrilège fait entrer la littérature sylverlandaise de plain-pied dans la modernité. Aujourd'hui, la littérature du Sylverland continue de faire cohabiter tradition séculaire et expression des problèmes de la société contemporaine, et se révèle depuis quelques années au monde grâce notamment au cinéaste/écrivain Christoph Sébastian Aufweissberg.

     

    La poésie scaldique, qui célèbre les hauts faits des rois dans une forme strophique savamment élaborée par ces poètes de cour qu'on appelle les scaldes, s'épuise au début du XIVe siècle avant que Perica Treyntel ( ?-1473) ne ravive un art poétique complexe et raffiné, donnant naissance au genre le plus vivace de la littérature sylverlandaise : les kunrims, qui perpétuent la science des scaldes

     Le kumrin (littéralement jeu de mots) est une forme poétique peu codifiée. Il s'agit d'un petit poème bref visant à dire l'évanescence des choses, leur brièveté, ou la description d'un instant précis. Il doit faire référence à la nature (les noms de personnes sont rares) et faire apparaître le sujet dans un temps court, voire figé. Il ne doit en aucun cas avoir de rime.

     


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