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    LE REFERENDUM D'INDEPENDANCE DU LIECHTENBURG 

    Un référendum sur l'indépendance du Liechtenburg s'est déroulé le jeudi 18 septembre 2014, conformément à l'accord de Mjolner signé le 15 octobre 2012 par le Président sylverlandais Hans Tikhonov et le Premier ministre liechtenbourgeois Olaf Finmark. La question posée aux Liechtenbourgeois est «Le Liechtenburg doit-il être un pays indépendant ?».

    Olaf Finmark, actuel Premier ministre du Liechtenburg, annonce sa volonté de tenir un référendum sur l'indépendance du comté le 18 septembre 2012. Le projet avait été introduit initialement en 2009, mais en septembre 2010 le Parti national liechtenbourgeois (LNP) a retiré son plan et exclu tout référendum avant les élections de 2011. En mai 2011, le parti remporte une majorité absolue lors des élections parlementaires liechtenbourgeoises, obtenant 69 sièges sur 129. Le dimanche 15 janvier 2012, le Premier ministre liechtenbourgeois et le ministre sylverlandais chargé du Liechtenburg, Michael Horda, s'accordent pour se rencontrer et discuter de l'organisation du référendum. 

    Le Liechtenburg est l'un des huit comtés constitutif du Sylverland. Ceci résulte de la conquête des îles Liechtenburg et Rinkby en 1092. Les Liechtenbourgeois sont citoyens sylverlandais. Ils élisent ainsi des représentants au Sylvertag, le parlement sylverlandais qui siège à Arendahl. Depuis 1990, le Liechtenburg jouit d'une grande autonomie, est dotée de son propre gouvernement et d'un parlement, qui ne peuvent toutefois contrevenir aux principes de la souveraineté sylverlandaise. Il existe en outre un mouvement nationaliste liechtenbourgeois, qui trouve son expression politique notamment à travers le Parti national liechtenbourgeois depuis les années 1930. 

    Le gouvernement liechtenbourgeois se propose de mettre en place une Commission afin de superviser le référendum, dont les membres seraient désignés et élus par le Parlement liechtenbourgeois. Les règles sur la façon de mener le sondage et les campagnes pour le référendum seraient établies sur la législation sylverlandais en vigueur. 

    Les partisans de l'indépendance ont appelé à plusieurs reprises à un débat télévisé entre le Président du Sylverland et le Premier ministre liechtenbourgeois. Ces appels à un face-à-face ont été écartés par Tikhonov sous prétexte que le référendum est destiné aux liechtenbourgeois et que le débat doit se tenir au Liechtenburg entre les pro-indépendantistes et les comtalistes.

     Les personnes suivantes seront habilitées à voter lors de la consultation :

     Les citoyens sylverlandais résidant au Liechtenburg ; 

    Les citoyens des autres pays de l'Union européenne résidant au Liechtenburg ; 

    Les soldats des Forces armées sylverlandaises ainsi que le personnel du Gouvernement de Sa Majesté inscrits dans une circonscription électorale liechtenbourgeoise. 

    Les personnes âgées de 16 ou 17 ans seront par ailleurs autorisées à voter si elles sont enregistrées sur la liste électorale à la date du scrutin. 

    Faute de résider au Liechtenburg au moment du référendum, 55 000 Liechtenbourgeois vivant à l'étranger ne peuvent y participer. 

     Si le vote avait été favorable, l'indépendance aurait été proclamée le 30 juillet 2016. À l'issue de la nuit de dépouillement, la victoire du « non » par 55,3% des votants est annoncée le 19 septembre au matin. 

    Olaf Rinmark a démissionné de son poste le 21 septembre 2014.

     


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  •  LIECHTENBURG ET RINKBY 

     

    L'histoire ancienne du comté de Liechtenburg et Rinkby est mal connue. L'occupation humaine pourrait dater du IVe siècle. Des moines hiberno-écossais pourraient s'y être installés au VIe siècle et y avoir introduit des moutons et des chèvres, mais ce point n'est pas confirmé. 

    Vers 650, des Scandinaves s'installent sur l'archipel. On suppose que ces colons ne viennent pas directement de Scandinavie mais plutôt de communautés scandinaves autour de la mer d'Irlande, de Sylverland et des Norvégiens-Gaëls.

    Mjolner apparaît sur une pierre runique datée du VIIIe siècle. 

    Durant le IXe siècle, un parlement (Althing) doit avoir été établi sur l'île, à l'emplacement de l'actuelle capitale, Mjolner. Cette institution, semblable à celle qui a existé en Islande, est une assemblée des hommes libres où sont prises les décisions politiques et juridiques.

    L'évangélisation débute vers l'an 1000 et une église est construite au sud de Mjolner. En 1035, l'archipel devient également une partie du royaume de Norvège. 

    En 1092, le roi de Sylverland fait la conquête des îles de Liechtenburg et Rinkby. 

    Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne occupe les îles et installe une base aérienne afin de prévenir un éventuel débarquement allemand. 


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    L'INVASION DANOISE (VIIIe-XIe siècle) 

     

     

     

     

    A partir du VIIIe siècle, les Danois organisent des expéditions massives. Ils orientent leurs conquêtes et leurs pillages le long des côtes de la mer du Nord, de la Manche et de l'océan Atlantique. Leur raids commencent très tôt au Sylverland, puisque un texte parle d'une attaque danoise en 740. 

    Morcelée en trois territoires très autonomes (le roi Ethelbrand semble avoir donné des terres à ses frères, Ethelgari et Swæfred), le Sylverland est particulièrement touché. En 749, les Danois battirent le roi Keilin et fondèrent un royaume autour de Deveren.

    Ce territoire s'agrandit aux dépens des rois sylver jusqu'à recouvrir la moitié du pays. Vers 780, le roi Nerling est appelé subregulus sur les actes, ce qui indique sa soumission aux conquérants danois. Le royaume viking qui prit progressivement le nom de Danelaw, « le pays sous la loi danoise ». En tant qu'État indépendant, le Danelaw survécut jusqu'en 1074, assez longtemps pour que cette partie de Sylverland connut une imprégnation de la langue scandinave. 

    Toutefois, la reconquête est un objectif pour tous les souverains sylvers. Egerberg (899-914) meurt au combat. Son successeur, Doroda (914-941) verra les premiers reculs du Danelaw. 

    Le pouvoir au XIe siècle est miné par une déliquescence du royaume jusqu'à la prise de pouvoir de Frederik 1er (1065). 

    Lui et son fils Kiljan repoussent les Danois à la mer et conquièrent même le Liechtenburg en 1092.

     


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  •  JOHN SILVERLAND 

     

    Jann Silverland, plus connu sous le nom de John Silverland (Waren, 21 décembre 1682 - Spanish Town (Jamaïque), 17 novembre 1720), est un pirate sylverlandais du XVIIIe siècle.   

    Silverland était le quartier-maître du célèbre capitaine pirate Easton Lane. C'est lorsque Lane refusa d'attaquer un navire anglais armé pour la guerre que John Silverland et une partie de l'équipage contestèrent cette décision. Malgré tout Easton Lane imposa son autorité de capitaine et échappa au navire anglais. Le lendemain, une assemblée de l'équipage prit comme résolution de destituer Lane. Ils l'abandonnèrent, avec quelques membres d'équipage le soutenant, sur un petit sloop récemment capturé. John Silverland sera élu nouveau capitaine du brigantin et continuera ses actes de piraterie. 

    Silverland décidera plus tard d’accepter une offre de pardon royal et naviguera jusqu’à New Providence, aux Bahamas. Il y rencontre Elisabeth Bellamy, une femme mariée, et en tombe amoureux. Il en est tellement entiché qu’il dilapide pour elle une grande partie de son butin. Il rencontra également le Capitaine Walgrott, arpentant les Caraïbes à la recherche de navires espagnols et anglais.  

    Lorsque James Bellamy, l’époux d’Elisabeth, apprend l’existence de la liaison adultère, il prévient le Gouverneur de New Providence, Woodes Rogers. Celui-ci condamne Elisabeth à être fouettée et lui ordonne de rester avec son époux. Elisabeth et Silverland s’enfuient alors ensemble : ils réunissent un équipage et volent un sloop. Craignant que les hommes refusent d’accueillir une femme à bord, Elisabeth se déguise en homme et prend le nom d’Adam Bellamy.

    Par vengeance Silverland bombarde le port de New Providence et déclenche un violent incendie.

    Elisabeth Bellamy devient rapidement un membre d’équipage respecté en combattant courageusement aux côtés de ses compagnons.  

    Après plusieurs autres batailles victorieuses, le Gouverneur des Bahamas envoie à leur poursuite un navire lourdement armé. Silverland et une partie de son équipage sont forcés de s’enfuir. Ils sont alors capturés par un navire espagnol, mais parviennent une nouvelle fois à fuir près des côtes de la Jamaïque, prenant possession au passage de nombreux bateaux de pêche et d’un sloop. En octobre 1720, les troupes du Capitaine Barnet, qui travaillent pour le Gouverneur de Jamaïque, capturent Silverland et son équipage. 

    Silverland, quelque temps auparavant, aurait tenté de conclure un accord avec le Gouverneur selon lequel il rendrait les armes à condition que Elisaberth Bellamy soit épargnée. Que cela soit vrai ou non, celle-ci réussira à éviter la pendaison en révélant qu’elle était enceinte. 

    Le 16 novembre 1720, Silverland et son équipage sont emmenés à Spanish Town (Jamaïque). Ils y sont jugés coupables de piraterie et pendus le jour suivant. 

    John Silverland inspira le personnage de Long John Silver du roman de Robert Louis Stevenson,  L'Île au trésor.

     

     

     

     


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  • LA BATAILLE DE MOGYAROD

    1065

     

     

     

    La bataille de Mogyarod mit aux prises, l'armée comtale de Frederik de Waldorf à l'armée de Wiederfeld, roi du Sylverland mais dont le trône était mal assuré. 

    Le codex Fredericae la date de 1065, sous le nom de Bellum Mogyarod. 

    Le site de la bataille est aujourd'hui marqué par une croix de pierre. Une église a été édifiée au sommet d'une colline proche, marquant l'endroit où Frederik aurait brandi son étendard.

     Il semble que l'armée royale ait progressé vers le nord en suivant Waren et Kristiana. Frederik, peut-être accompagné de troupes danoises, se retrancha derrière une falaise du Drakenberg. La nuit précédant la bataille, Frederik aurait eu une vision de saint Colomba, qui lui aurait prédit sa victoire. Frederik plaça son armée face à l'est, les flancs protégés par la forêt de Bumcra au nord et par la falaise au sud. D'après le codex, Frederik dressa une croix et pria pour la victoire au côté de ses troupes. 

    On estime que les royaux étaient supérieurs en nombre, mais forcés d'attaquer depuis l'est sur un front étroit, ils se firent enfermer et ne purent déborder les troupes comtales. On ignore combien de temps dura la bataille, ainsi que l'ampleur des pertes, mais les royaux finirent par céder et ces derniers s'enfuirent vers le sud, pourchassés par la cavalerie lourde de Frederik qui fit des ravages dans leurs rangs. Selon les textes, Wiederfeld fut rattrapé et pendu  dans une ferme (ou un petit Kassel). La bataille fut une victoire décisive pour Frederik, et la couronne était dorénavant à portée de main.

     


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  •  LA MONARCHIE CONCILIAIRE 

     

     

     

    LISTE DES SOUVERAINS ET DES PRESIDENTS DU PARLEMENT 

     

    Christian X (1902 – 1944) 

      Jaak Fiedler (1902-1907) ZFT

     Perica Bogstrom (1907-1912) ZFT

    Christian Bildt (1912-1917) ZFT

     Aleksander Svensson (1917-1922) ZFT

     Kim Bruns (1922-1927) ZFT

     Lars Kircheisen (1927-1932) ZFT

     Thomas Thomaslund (1932-1937) ZFT

     Karl Bieleck (1937-1938) MDV

    Hendro Christensen (1938-1947) ZFT

      

    Alexandre IV (1944-1978) 

      Hendro Christensen (1938-1947) ZFT

     Philip Menger (1947-1952) ZFT

     Martin Garbacz (1952-1957) MDV

     Milan Smigun (1957-1962) ZFT

     Vratislaw Hoffmann (1962-1967) MDV

     Thomas Vander (1967-1972) ZFT

     Milan Lubej (1972-1977) ZFT

     Peter Einarson (1977-1982) MDV

      

    Peter IV (1978-2014)

    abdication 

      Peter Einarson (1977-1982) MDV

     Mladlen Zandi (1982-1987) MDV

     Markus Kohler (1987-1992) ZFT

     Nikola Wasiak (1992-1997) MDV

     Vratislav Dziwior (1997-2002) MDV

     Brian Berka (2002-2007) MDV

     Hans Tikhonov (depuis 2007) MDV

     

    Alexandre V (depuis 2014) 

     

     Hans Tikhonov (depuis 2007) MDV

     


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     LA REPUBLIQUE SYLVERLANDAISE (1866-1902)

     

     

     

    La révolution de février 1866 chasse le roi Carl Johann et instaure la République. Pour décider des nouvelles institutions les constituants s'inspirent des États-Unis dont le modèle politique a été popularisé par Erik van Schellenberg dans son ouvrage De la démocratie en Amérique publié en 1860. La constitution du 4 novembre 1866 choisit de confier le pouvoir exécutif à un président élu au suffrage masculin direct pour une durée de cinq ans. Il peut se représenter après un intervalle de cinq ans. Comme aux États-Unis, l'Assemblée et le président sont totalement indépendants. Mais contrairement aux États-Unis le président n'a pas le droit de veto. Il peut juste demander une nouvelle délibération sans garantie d'être suivi. Les ministres sont nommés et révoqués par le président.

     

    Les inégalités sociales et économiques présentent un double caractère régional et confessionnel. La communauté orthodoxe russe est la plus pauvre, tandis que les fortunés se trouvent chez les protestants et que les classes moyennes sont chez les catholiques. Dans les années 1890 le Sylverland traverse une crise socio-économique. En cause, l'absence d'une politique de redistribution des richesses et de protection des salariés. Les clivages communautaires sont souvent dépassés par la misère et la prolétarisation, et la mobilisation syndicale et politique s'amplifie. 

    À partir de la fin des années 1870, la vie politique est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires contraints de démissionner par dizaines; ainsi que par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure. La classe dirigeante subit des conflits internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des positions de pouvoir. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe. 

    Après l'élection législative de 1896, et l'arrivée au pouvoir de Pertti Paulius (ci-dessous) considéré comme un républicain radical, l'exacerbation croissante des tensions entre Sylverlandais culmina avec l'insurrection durement réprimée du Konigsberg (décembre 1896) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1897.

     

     

     

    Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp royaliste, qui vise à établir sur le trône le prince Philip, éclata le 20 juillet 1897 avec l'assassinat du président Paulius. Ce geste déboucha sur une guerre civile imprévue, longue et meurtrière.

    Après cinq ans de guerre, les adversaires, exsangues et subissant le blocus maritime du Royaume-Uni, signèrent la paix grâce à l'intervention énergique du président français Emile Loubet. 

    Le traité de Paris établit une monarchique constitutionnelle. Christian, comte d'Arendahl et fils de Philip, monte sur le trône. Des élections législatives amène au pouvoir Jaak Fiedler, du parti conservateur ZFT.

     

     LISTE DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE SYLVERLANDAISE

    Krisztian Sverrisson (1866-1871)

    Nikola Klenke (1871-1876)

    Georg Hengen (1876-1881)

    Martin Wachter (1881-1886)

    Louis Schulz (1886-1891)

    David Ewert (1891-1896)

    Pertti Paulius (1896-1897) assassiné

     

     

     

     

     


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    LA MAISON DE BRENNAM (1650-1866)

     

     

      Eric 1er (1650-1670) Terganer 

    Eric van Brennam naît dans les rangs de la basse aristocratie et demeure relativement inconnu jusqu'à ce qu'il reçoive en héritage le patrimoine de son oncle. En même temps que ce retournement du sort, il se convertit à une forme de puritanisme et fréquente une secte protestante considérant que la Réforme n'était pas encore achevée. Il en fait une partie essentielle de sa discipline de vie et de son univers mental.  

    Soldat compétent, surnommé Terganer (le boiteux), il est promu de simple chef d'une troupe de cavalerie à commandant de l'armée entière. Eric se trouve aussi parmi les signataires de l'arrêt de mort prononcé contre le roi Christian V en 1649, et membre du concile royal. Ce dernier l'envoie reconquérir le Liechtenburg, ce qu'il fait de 1649 à 1650, pour se tourner ensuite contre l'armée anglaise qu'il vainc le 26 juillet 1650 à la bataille de Kelsfors. Le 20 octobre 1650, se sentant suffisamment maître de la situation, Eric van Brennam dissout le Sénat et se couronne roi.  

     

    Eric 1er Terganer est l'une des figures les plus controversées de l'histoire du Sylverland. Alors que certains historiens voient en lui un héros de la liberté, d'autres en font un tyran, dictateur régicide. Au sein de la population, les sentiments exprimés sont tout aussi mitigés et passionnés, puisque pour les uns, il s'agit de l'un des plus grands héros nationaux de la patrie, alors que pour d'autres ses mesures prises contre les catholiques étaient presque génocidaires ; il est donc généralement détesté au Liechtenburg, de tradition catholique. 

     

    Christian VI (1670-1702)

    Fils d'Eric 1er. Il embrasse la religion catholique et est sacré le 23 avril 1670 par l'archevêque de Maritzburg. 

    Il apaise les relations avec le Liechtenburg auquel il autorise la tenue d'un parlement autonome. 

     

    Guillaume (1702) 

    Fils de Christian VI. Meurt de phtisie. Son règne aura duré 33 jours. 

     

    Christian VII (1702-1741) 

    Dernière fils du roi Christian VI, il succéda à son frère après avoir dû accepter d'abolir la monarchie absolue. Il accepta en effet la nouvelle constitution qui limitait la royauté, partageant le pouvoir entre le monarque et le Parlement. 

    Son règne inaugure la période dite ère de la liberté qui fut une période de croissance économique et d'épanouissement culturel, mais d'effacement du pouvoir monarchique, devenu purement symbolique. 

    Il vécut à partir de 1730 dans la retraite, se livrant au plaisir de l'étude. Il mourut en 1741 de la variole, après le plus long règne du royaume (39 ans). 

     

    Christian VIII (1741-1744) 

    Fils de Christian VII. Devenue roi, il redonna vie à la cour de Sylverland, négligée par son père, fit construire un théâtre à Elsingborg et accueillit la troupe française de la compagnie Du Londel, fondée par Jeanne Du Londel (1706-1772), le français étant préféré au sylver comme langue de cour, à l'instar d'autres cours européennes. 

    Il fonda en 1743 l'Académie Royale du Sylverland et soutint les arts et les sciences.

    Le roi ne cessa de s'opposer à la toute puissance du parlement. Il regrettait d'avoir eu à prêter serment à la constitution avant de monter sur le trône, mais sa mort prématurée au cours d'une chasse fit échouer son projet de restaurer le pouvoir royal. 

     

    Charles VII (1744-1752)

    Loin d'avoir la carrure politique de son père, Charles VII lui succéda en profitant des richesses et des libertés de sa fonction. Il abdique en octobre 1752 au profit de son frère. Il vivra ensuite à la cours de France jusqu'à sa mort en 1760. 

     

    Christian IX (1752-1766) 

    Très autoritaire, Christian IX fut en conflit permanent avec le Parlement et de son règne date le Parti du Roi, qui devait achever son oeuvre sous le règne de son fils. 

     

    Christian X (1766-1793) 

    Très aimé de la population, Christian X promit à la soldatesque maints avantages s'ils venaient au secours de leur roi face au excès du parlement (une loi venait d'être votée qui recommandait de ne plus se découvrir devant le roi). La révolte militaire fut suivie par le peuple qui renversa le Parlement, tuant soixante membres de l'assemblée bourgeoise. 

    Le retour à la monarchie absolue semblait être un anachronisme pour les contemporains lettrés de cette période, mais le Parlement se fit tant haïr que le roi put rétablir le pouvoir monarchique jusqu'à sa mort, en 1793. Son petit fils lui succède, le prince héritier Henrik-Emmanuel étant mort en 1789.

     

    Christian XI (1793-1830)

    Malgré une époque agitée, Christian XI fit preuve d'une intransigeance efficace face aux éléments de la population qui exigeait plus de liberté. Mort sans enfant, ce fut son neveu, Carl Johann, qui lui succéda. 

     

    Carl-Johan (1830-1866) 

    Libéral, Carl Johann accorde au parlement des prérogatives royales tout en gardant une autorité politique étouffante. 

    Après une longue période d’agitation ministérielle puis parlementaire, Carl Johann tente un coup de force constitutionnel. En réaction, un mouvement de foule se transforme rapidement en révolution républicaine. Le peuple d'Arendahl se soulève autours de son maire républicain Krisztian Sverrisson, dresse des barricades dans les rues, et affronte les forces armées, au cours de combats qui font environ 200 morts chez les soldats et près de 800 chez les insurgés. 

    Carl Johann et sa famille fuient la capitale. 

    Le peuple d'Arendahl, parvient à prendre le contrôle de la capitale. Carl Johann, est donc contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philip, le 24 février 1866. Tous deux s'enfuit en Angleterre. 

    Le même jour, dès 15 heures, la République est proclamée par Krisztian Sverrisson, entouré des révolutionnaires. Vers 20 heures, un gouvernement provisoire est mis en place, mettant ainsi fin à la Monarchie.

     

     

     


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    LA MAISON ORPHELINE (1326-1649)

    ou Dies Versig Beintrugs "Les quarante imposteurs" 

     

    Cette période étalée sur trois siècles survient alors que s’éteint la Maison de Terbryn.

     Aristocrates sylvers et chefs militaires tentent alors de prendre le pouvoir royal par les armes.

     Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « rois-soldats », le royaume doit faire face à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (le royaume du Konig de 1360 à 1380, le Liechtenburg de 1553 à 1649), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les comtés amènent le royaume au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme au cours de la période 1627-1642. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie, l’État sylver réussit à se stabiliser et le royaume survit. Cette dernière phase se termine avec l’arrivée au pouvoir de Eric 1er.

     L’histoire sylverlandaise de la Maison orpheline fait depuis de nombreuses années l’objet de vives discussions entre les spécialistes. D’aucuns se rangent à l’opinion traditionnelle en vertu de laquelle on assiste pendant ce siècle à un déclin inéluctable, résultat d’une crise du système qui s’étend à tous les secteurs du royaume. D’autres se montrent beaucoup plus prudents et, sans remettre en question les diverses crises politiques qui surgissent, voient plutôt dans cette période une phase de transition pendant laquelle on passe du Moyen Age à l'Age classique, période qui porte en elle de nombreuses promesses de régénération. Pour eux, certains comtés, loin de participer au déclin général du royaume auraient au contraire connu un développement remarquable. Quelques spécialistes vont jusqu’à remettre en question l’utilisation du concept de « crise » pour décrire la situation qui prévaut durant cette période.

     

    Anders (1326-1338) de Waistland

     Fils d'une branche cadette des Comtes de Waistland, juriste de formation, il gravit petit à petit les échelons de l'administration fiscale, avant d'entrer dans le cercle des plus riches sénateurs de l'époque.

     Préfet du prétoire sous son prédécesseur Christian II, il est le premier chevalier à accéder au trône. Il offre au Sénat de collaborer avec lui et lui promet la sécurité. Il associe au trône son fils Peter : il tente à la fois de se présenter comme l'héritier des Terbryn tout en tentant de fonder sa propre dynastie. 

     Son principal fait d'armes est la signature d'un traité de paix avec les Anglais, très favorable à ces derniers : Anders doit leur verser une indemnité de deux cents millions de cronae. Il se fit ensuite détester par l'armée en envisageant de revenir sur certains avantages accordés aux soldats par Christian II.

     Il est assassiné ainsi que son fils par sa propre garde et le connétable Carsten, comte de Walsthing, lui succède.

      

    Carsten 1er (1338-1345) de Walsthing

     Après six années de règne, Carsten bénéficie encore du soutien de l'armée. Il le perd par maladresse. En juillet 1344, sans enfant, il adopte son cousin Alexander, et l'associe au pouvoir.

     Ce jeune homme est l’antithèse de Carsten : sévère, avisé, vertueux, patient et sage. Il parvient à se rendre populaire auprès de la seule force qui compte réellement dans le royaume, l'armée.

     Aussi, quand les soldats apprennent que le roi, jaloux, cherche à se débarrasser de son cousin et associé, ils commencent à murmurer contre lui. Carsten veut faire arrêter les meneurs mais une foule furieuse envahit le palais et massacre le roi. Son corps est traîné à travers les rues d'Arendahl, puis la populace tente de jeter le cadavre aux égouts, mais, comme les conduits sont trop étroits, le cadavre du roi est finalement jeté à la mer.

      

    Alexander (1345-1347) de Arendahl

     Il est souvent confronté à des révoltes sporadiques des Comtes qui perçoivent son irrésolution. Il lui est en outre souvent reproché l'influence de sa mère. En 1347, il se rend sur la côte pour repousser une attaque anglaise mais hésite à combattre et préfère acheter la paix. Il est taxé de mollesse par l'armée qui l'assassine sous sa tente ainsi que sa mère et proclame roi l'un des siens, Peter.

     

    Peter 1er (1347-1350) de Kristianborg

     D'origine modeste, Peter est en 1347 préfet des recrues levées pour combattre les Anglais.

     Il ne se rend pas à Arendahl pour solliciter la ratification de son accession au pouvoir par le Sénat, qui le lui accorde néanmoins. Après avoir fait condamner la mémoire de son prédécesseur Alexander, il inaugure alors son règne par une campagne en Skaldmark pour affronter une coalition d'aristocrates. En fin d'année, la situation est partout rétablie et la menace de fronde éloignée.

     Peter a un besoin d’argent pour entretenir sa garde et engage des travaux importants pour rétablir les routes du royaume. Le mécontentement fiscal qui en résulte trouve écho auprès du Sénat qui retire sa confiance au roi.

     Furieux, Peter quitte alors Kristianborg au printemps 1350 et marche sur Arendahl dont il entame le siège. Les difficultés de ravitaillement des assiégeants provoquent une mutinerie, et Peter est assassiné par ses propres soldats, affaiblis par la famine. Sa mort intervient après trois ans et quelques mois de règne, à l'âge de soixante-cinq ans. Ses soldats font leur soumission au Sénat.

      

    Lars 1er (1350-1357) de Syldavie

     Son règne voit surgir la terrible peste noire en 1352 et 1353. Entre 20 et 50 % de la population disparaît.

     Issue d'une famille bourgeoise, il est le neveu d'un sénateur. 

     Dans un premier temps, Lars règne sous la direction de sa parenté et de sénateurs proches. Puis en 1354, il tombe sous la coupe de Wolfarth dont il épouse la fille. Wolfarth devint préfet du prétoire.

     Il meurt au retour d'un voyage au Walsthing. On a longtemps cru qu'il a été assassiné par son préfet du prétoire Markus, qui lui succède. On estime aujourd'hui qu'il a été atteint par une maladie, et que Markus, au contraire, prouve l'attachement qu'il lui voue en édifiant pour lui une vaste église.

      

    Markus 1er (1357-1369) de Konigsberg

     On ne sait rien de précis sur Markus avant 1357, sinon que son frère Olaf est nommé préfet du prétoire et associé à Wolfarth, beau-père du roi.

     Il congédie les auxiliaires de son armée qui ont été recrutés sous Peter 1er. Le Comté de Konig en profite pour refuser de verser les impôts royaux et devient indépendant de facto.

     Après s'être fait confirmer par le Sénat à Arendahl (lui qui n'est pas issu de la noblesse sénatoriale), il part guerroyer au nord contre la sécession.

     De nombreux mécontentements, notamment dans l'armée, éclatent. Les exigences fiscales très lourdes de son frère et ministre Henrik l'ont rendu très impopulaire. Un de ses connétables, Frode, comte de Hedd Konig soulève une armée et vainc celle du roi qui périt dans la bataille des Deux Fleuves.

      

    Frode (1369-1372) de Hedd Konig

     Acceptant le sceptre du Sénat, il succède à Markus contre qui il a mené une révolte. En 1370, il associe son fils Thomas au pouvoir mais dirige le royaume depuis Maritzburg. Le sénat mécontent proclament Thomas seul roi. Frode se démet et finit volontairement sa vie dans un monastère, en 1380.

      

    Thomas 1er (1372-1385) de Hedd Konig

     Thomas négocie une paix avec le comte de Konig, son cousin Albertus. A sa mort, le Konig revient dans le giron de la couronne sylver (1380).

     Homosexuel, Thomas associe un temps son amant au trône mais le peuple et le Sénat se révoltent. Le roi décède avant que la lettre de destitution lui parvienne.

      

    Jens 1er (1385-1386) de Konigsberg.

     Doyen des Sénateurs, il s'attache à trouver un « bon roi ».

      

    Richard (1386-1395) de Hedd Konig

     Fils du comte Albertus, il établit une paix durable dans le pays.

      

    Andrus (1395-1405) de Walsthing

     Richard étant mort sans héritier, le Sénat attribue le sceptre à Andrus, Prince du Sénat. Des sources préfèrent parler de coup d'Etat.

      

    Peter II (1405-1417) de Walsthing

    Fils d'Andrus, il respectera le Sénat tout en étant un roi très velléitaire.

      

    Thinus (1417-1424) de Hedd Konig

     Prenant le même chemin d'Andrus, Thinus, prince du Sénat, encercle Arendahl et s'impose sur le trône.

     Il est assassiné par son beau père, le Comte Bernd de Niederland.

     

    Bernd (1424-1433) de Niederland

     Il règne sans entrave durant 9 ans, le Sénat est muselé.

     Toutefois à sa mort, le Sénat reprend sa prérogative et, refusant le trône au fils de Bernd, Matthias, accorde la couronne à Mark, Comte de Skaldmark.

      

    Mark 1er (1433-1441) de Skaldmark

     Il doit lutter tout son règne contre les attaques des bandes armées de Matthias.

     Il meurt en se noyant au cours d'un combat contre lui.

     

     Matthias (1441-1455) de Waistland

     Marié à une princesse de Waistland, Mathias conquière le pouvoir lors de la bataille du Pont. Le Sénat est dissous, les sénateurs pourchassés. Nombre d'entre eux seront tués, les autres se réfugieront en Angleterre et en France.

      

    Thomas II (1455-1458) de Kristianborg

     A la mort de Matthias, le Sylverland est exsangue. N'ayant plus de Sénat, le roi étant mort sans héritier, le Comte de Kristianborg, alors connétable du Royaume, ceint la couronne.

     Il rappelle à lui les sénateurs et remet en place les institutions.

     Il meurt d'une fluxion de poitrine à l'âge de 63 ans.

      

    Mikael (1458-1472) de Skaldmark

     Fils de Thomas, il succède à son père mais meurt sans enfant lors d'une expédition au Liechtenburg.

      

    Fabian (1472-1480) de Waistland

     Prince du Sénat. Le Sénat valide sa prise de pouvoir.

     

    Georg (1480-1489) de Walsthing

     Fils de Fabian. Meurt à 27 ans sans descendance.

      

    Thomas III (1489-1500) de Niederland

     Petits fils de Thomas par sa mère, Ildae, de Niederland. Il rétablit la paix au Liechtenburg en acceptant l'intégration de Mjolner dans le réseau commercial de la Hanse.

      

    Markus (1500-1514) de Konigsberg

     Comte de Konigsberg, il marche sur Arendahl à la mort de Thomas III et ceint la couronne sans l'aval du Sénat.

     Il conforte son trône par l'attribution de chartes à de nombreuses villes, qui sont ainsi exemptées de l'impôt royal (Kingeld).

     Le commerce prospère, mais le Trésor est de plus en plus en difficulté.

      

    Rainer (1514-1522) de Skaldmark

     Associé à Markus dès 1510, Rainer, connétable du Royaume, lui succède.

     On donne à Markus et rainer le sobriquet de « rois amants »...

      

    Jens II (1522-1536) de Niederland

     Issu de l'aristocratie, Jens favorise le commerce avec l'Angleterre et la France.

     Il meurt de pneumonie et laisse un pays prospère malgré l'instabilité politique.

      

    Mark II (1536-1540) de Skaldmark

     Il succède à son père Jens II mais meurt de la peste quatre ans plus tard.

      

    Espen (1540-1553) de Waistland

     Autoritaire et pervers, Espen est le second fils de Jens II. Il persécute les luthériens qui s'organisent sur le territoire. Il est d'ailleurs assassiné par l'un d'eux au cours d'un guet-apens dans les rues d'Arendahl.

      

    Lars II (1553) de Waistland

     Troisième fils de Jens, il meurt 17 jours après son frère, dans sa chambre tandis qu'il est convalescent, ayant été lui-même blessé au cours du guet-apens.

      

    Christian III (1553-1563) de Arendahl

     L’assassinat de deux rois en moins d'un mois laisse l’armée et le sénat dans l’expectative. Les généraux les plus en vue comme Markus de Hedd Konig sont en mission, la charge de roi est une lourde et dangereuse responsabilité, comme le montre le sort tragique des précédents rois. Pendant deux mois, l'armée ne trouve aucun candidat. Ils finissent par demander au Sénat la désignation d’un roi, comme les sénateurs l'ont déjà fait en 1433 avec Mark 1er. Le Sénat offre donc le trône à son le prince, le très riche chevalier Christian, en septembre 1553.

     Peu confiant dans son armée, où le protestantisme progresse, Christian III fait voter par le Sénat un donativum (prime) à l’armée. Pour renflouer les caisses de l’État, il y transfère toute sa fortune personnelle, de 280 millions de cronae selon certaines sources.

     Le roi rétablit aussi certaines attributions dont Espen avaient privé les sénateurs : ainsi ils retrouvent le droit de gouverner en cas de vacance du pouvoir royal et donc de commander les troupes.

     En fin 1562, Christian III promeut Markus connétable du Royaume. Malgré son grand âge, Tacite se met en route pour Rome et y meurt.

      

    Markus II(1563-1569) de Hedd Konig

     Le Premier soldat du royaume prend le pouvoir, au grand désarroi du Sénat qui pensait pouvoir choisir le nouveau souverain. Les relations avec l'assemblée seront très tendues tout au long du règne.

     

     Carsten II (1569-1580) de Konigsberg

     Son fils lui succède, alors que le pays fait face à de très fortes tensions entre catholiques et protestants.

     Le nouveau roi assure malgré tout la paix civile. Son amitié pour certains luthériens lui coûtent la vie puisqu'il est assassiné par un fanatique catholique.

      

    Markus III (1580-1585) de Kristianborg

     Ses origines familiales sont incertaines (fils de soldat ou d’agriculteur), mais sa carrière militaire aurait été brillante : Markus II le remarque et lui confie le commandement de sa flotte. Il combat les Espagnols et les Anglais et aurait mené des missions de pacification en Afrique.

     En 1576 et 1577, le pays est ravagé en profondeur par des raids des Anglais qui aimeraient s'emparer du pays. L’armée de Markus intercepte ces troupes et leur inflige de terribles défaites en mer comme sur terre.

     A la mort de Carsten II, le Sénat et l'armée l'appellent au pouvoir.

     Markus III prend des mesures d’amélioration économique, notamment en faveur de l’agriculture : il lance des travaux d’intérêt public, de voirie, de drainage et de bonification des terres, auxquels il astreint aussi les troupes. Le roi oblige les propriétaires à entretenir les canaux d’irrigation, sous peine de sanctions sévères.

     Très rigoureux, Markus houspille lors d'une inspection de travaux des soldats fatigués de cette besogne, et provoque une violente réaction, il parvint à se réfugier dans une tour d'assaut, mais les soldats révoltés incendient l'édifice. Markus, à moitié étouffé, presque carbonisé, veut échapper au brasier et se fait massacrer par les mutins. La nouvelle de la mort de Markus est connue à Arendahl six jours après son assassinat.

      

    Peter III (1585-1587) de Waistland

     L'assassinat choque les sénateurs, et en premier lieu son prince, Peter, qui va succéder à Markus III. L'assassinat n'était pas du tout politique, pour imposer un prétendant, mais était véritablement une révolte de soldats excédés par des ordres, et des travaux jugés indignes et injustes. Dans un premier temps, Peter, personnage très effacé, refusera de devenir roi. Malade, son règne sera de courte durée. Enfin, c'est le premier roi a être de confession protestante.

      

    Franck (1587-1599) de Waistland

     Fils de Peter III, le Sénat tergiverse avant de lui octroyer le titre de roi, peut être sous la menace de la garde royale. Il meurt assassiné par un catholique persuadé qu'il était protestant comme son père.

      

    Schalk (1599-1610) de Skaldmark

     Né dans une famille modeste de Skaldmark, Schalk gravit les échelons de l'armée pour devenir commandant de la cavalerie du roi Markus III. Après la mort de Franck, il est proclamé roi par l'armée et exercera son pouvoir comme un tyran.

      

    Martin (1610-1616) de Syldavie

     Prince du Sénat, fin lettré, Martin ceint la couronne par acclamation du Sénat. La garde royale se ralliera à lui peu après avoir perçu un donativum.

      

    Christoph (1616-1627) de Hedd Konig

     Frère de Martin, Christoph sera également généreux avec les sénateurs et la soldatesque et offrira une bonne partie de sa fortune à l'Etat. Il est assassiné par son successeur, Christian IV.

     

    Christian IV (1627-1629) de Waistland

     Sénateur très en vue du royaume, il complote contre le roi Christoph qui aurait violé son épouse. Il le fait assassiner par deux gardes du corps du roi.

     Fort de son succès, Christian IV se fait proclamer roi par ses partisans et s'empare du Trésor.

     Il se marie avec l'épouse de Christian IV, Elen. Hypocritique et cruel, il est toutefois intelligent. Il veut restaurer le pouvoir royal et emploie l'armée. Les soldats, dont les soldes sont rarement payées en ces temps de crise, se sentent humiliés.

     Christian IV est massacré par la foule, le 31 mai 1629, lorsqu'il tente de s'échapper d'Arendahl envahie par les Anglais. Le Royaume se retrouve sans souverain.

      

    Bjorn (1629-1631) de Skaldmark

     D'origine Danoise, Bjorn avait été connétable de Skaldmark 

     Établi connétable du Royaume par Christian IV, ses soldats le proclamèrent roi à l'annonce de la mort du roi. Il refoula l'armée anglaise et entra à Arendahl en septembre 1629.

     En raison de ses origines étrangères, il ne fut pas réellement reconnu comme roi par les Sylver du Niederland et, lorsque l'argent vint à manquer, sa situation devint difficile. Les difficultés financières l'amenèrent à renvoyer ses gardes du corps; pour payer leur départ, il dut même faire fondre des statues de bronze pour frapper de la monnaie. Henning, prince du Sénat, et le général Harald profitèrent de ces difficultés pour fomenter un coup d'État.

     Bjorn s'enfuit d'Arendahl, chercha à rentrer dans son comté mais périt en route la même année.

      

    Henning (1631-1632) de Arendahl

     Il ne fut roi que six mois et fut assassiné par son général, Harald.

      

    Harald (1632-1639) de Waistland

     Issu d’une famille noble de Waistland, il est chef de la garde royale sous Christoph et ses éphémères successeurs. En octobre 1631, il prend part avec Henning à la destitution de Bjorn, puis fait étrangler son complice l'année suivante.

     Son gouvernement se remarque par des mesures sociales, telles que des remises d’arriérés d’impôts, et il essaie de limiter les accaparements de l’Église, interdisant aux femmes de dépouiller les enfants de leur héritage en donnant leurs biens à l’Église, ou de mettre au couvent les jeunes filles dont les parents veulent se débarrasser.

     En 1639 Harald prépare un débarquement en Angleterre. Le roi Charles 1er d'Angleterre le devance et détruit sa flotte.

     En juillet, Harald regagne Arendahl. Le Prince du Sénat Sebastian le fait prisonnier et l’exécute en août, sans que les historiens en connaissent la raison.

      

    Sebastian (1639-1641) de Walsthing

     Noble Walst, Sebastian est un riche propriétaire terrien. Longtemps dans l'ombre de son frère Soren, ce dernier lui offre le poste de Prince du Sénat grâce à la fortune familiale. Après l'assassinat d'Harald, Sebastian ceint la couronne sylver et tente de s'émanciper de son frère.

     Il meurt assassiné par ce dernier.

      

    Soren (1641-1642) de Walsthing

     Incapable de résister à l'armée de Christian, comte de Skaldmark, qui marche sur Arendahl, Soren s'enfuit en emportant le Trésor royal. Il est arrêté dans le port de Waren et pendu.

      

    Christian V (1642-1649) de Skaldmark

     Dès le début de son règne, Christian V affronte le parlement du Sylverland pour accroître ses revenus alors que ce dernier cherchait à limiter les prérogatives royales que le roi considérait être de droit divin. Ses interférences dans les affaires religieuses (il était catholique, la majorité de son peuple était luthérien) et ses hausses d’impôts sans l'accord du parlement furent très mal acceptées par ses sujets qui le considéraient comme un monarque absolu et un tyran. De même son refus de soutenir les forces protestantes durant la guerre de Trente Ans associé à son mariage à une princesse catholique souleva des protestations, dans les rangs même de son parti. 

     Les dernières années de Christian V furent marquées par la révolte généralisée au cours de laquelle il affronta les forces parlementaires. Ses troupes furent défaites lors de la première guerre civile (1642-1645) et le Parlement escomptait qu'il accepterait ses demandes de monarchie constitutionnelle. Il refusa de négocier et forgea une alliance avec l'Angleterre, l'ennemi héréditaire. Cela déclencha une deuxième guerre civile (1648-1649) et Christian V fut battu, arrêté, jugé et exécuté pour haute trahison.

     


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    LA MAISON DE TERBRYN (1065-1326)

     

     

     

    Cette période est marquée par une monarchie stable et la diffusion du christianisme à toutes les couches de la population. Le paganisme disparaît presque entièrement. 

    Le milieu du XIe siècle marque la fin d’une longue période de conflits incertains entre les dynasties sylvers. Après la victoire obtenue à la bataille de Mogyarod, Frederik d'Arendahl invite les princes à se réunir pour élire le nouveau souverain. Les princes se réunissent le 11 juillet 1065 et l'élisent.

    Fréderik souhaite organiser institutionnellement l'élection royale : le souverain convoque le concile royal qui s'ouvre à Nurberg le 25 novembre 1066 pour mettre de l'ordre dans les institutions. 

    La Bulle royale est édictée le 10 janvier 1067. 

    Ce code règle minutieusement la désignation du souverain et le statut des princes constituant le corps électoral. Dans les grandes lignes, la primogéniture mâle est la norme, excepté certains interdits (comme l'excommunication par exemple). 

    Autrefois étendu à l'ensemble des princes sylver, le droit de vote est limité aux sept comtes qui, dans les faits, l'avaient accaparé depuis le milieu du Xe siècle. 

    Ce collège électoral comprend trois ecclésiastiques : l’archevêque de Milburg, l’archevêque d'Offenburg, l’archevêque de Maritzburg; et les sept comtes du royaume. 

    Afin d'éviter à l'avenir confusions et disputes, les électorats sont déclarés indivisibles : ils sont transmis par primogéniture en ligne directe et, en cas de minorité, l'oncle le plus âgé du prince voterait à sa place jusqu'à ce qu'il eût dix-huit ans. Si le lignage s'éteignait, le roi serait libre d'en désigner un autre à sa guise. 

    Trouver des prétextes légaux à la désignation d'un usurpateur n'est plus possible et l'ingérence étrangère en général et papale en particulier est réduite à néant.

     Selon les normes électorales fixées par la Bulle royale, le roi est élu à la majorité des voix du collège électoral, et non plus à l'unanimité afin d'éviter les élections doubles et rivales, sources de guerres civiles.

    La bulle reste silencieuse quant à la confirmation par le pape, mais la tradition sera durant cette période d'envoyer une demande formelle au pape. 

    Maritzburg est le lieu exclusif du couronnement alors qu'avant, le roi choisissait le lieu du sacre. 

    Le rôle des princes-électeurs est également élargi : la Bulle royale en fait des conseillers qui, une fois au moins par an, délibèrent avec le roi des affaires du royaume. 

    Frederik 1er montre une grande complaisance envers l'Église, établit en faveur du Saint-Siège des impôts onéreux, affranchit le clergé de toute autorité temporelle et s’attire par là de grandes difficultés. Tous ses successeurs auront dans l'ensemble la même politique.

     

    Frederik 1er (1065-1072)

     De la lignée de Doroda, il arrache le trône à Wiederfeld après la bataille de Mogyarod.

      

    Kiljan 1er (1072-1091)

     Deuxième fils de Frederik 1er, il succède à son père. Canonisé en 1092.

      

    Sven 1er (1091-1094)

     Fils aîné de Frederik 1er, atteint d'épilepsie, il succède à son puîné car les fils de ce dernier n'ont pas l'âge d'être adoubé chevalier. il meurt peut-être empoisonné, sans laisser de fils.

     Egalement roi du Liechtenburg à partir de 1092.

     

    Gustav 1er (1094-1095)

     Fils de Kiljan 1er. Également roi du Liechtenburg.

      

    Ragnar 1er (1095-1113) l'Aveugle

     Fils d'Olaf, fils cadet de Kijan 1er. Lui et son père sont aveuglés sur ordre du roi Sven 1er en 1094. Il succède à son cousin Gustav 1er, mort sans laisser de fils. Également roi du Liechtenburg.

      

    Ragnar II (1113)

     Fils aîné de Ragnar 1er. Également roi du Liechtenburg.

     

     Charles 1er (1113-1126)

     Second fils de Ragnar 1er. Le Liechtenburg est intégré au royaume en 1122.

      

    Frederik II (1126-1139)

     Troisième fils de Ragnar 1er.

      

    Magnus 1er (1139)

     Quatrième fils de Ragnar 1er.

     

    Ragnar III (1139-1151)

     Fils de Magnus 1er.

     Fasciné par l'empire Romain, il créé le Sénat et une garde royale.

     A compter de ce règne, tous les fils aînés succèdent à leur père.

      

    Magnus II (1151-1161)

     Kiljan II (1161-1173)

     Harald 1er (1173-1192)

     Kiljan III (1192-1203)

     Magnus III (1203-1215)

     Olaf 1er (1215-1216)

     Magnus IV (1216-1228)

     Éric IV (1228-1242)

     Kiljan IV (1242-1254)

     Éric V (1254-1263)

     Harald II (1263-1278)

     Éric VI (1278-1291)

     Charles VI (1291-1310)

     Christian II (1310-1326)

     Meurt sans enfant

     


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    LA MAISON D'IAENN

     

      

    Brunda (515-540)

    Il est le premier roi du Sylverland d'après Sledda de Nieder , qui l'appelle Erkebrunda. Ses sources pour ses dates sont inconnues, mais il est très peu vraisemblable qu'il ait pu régner 25 ans.

     

    Erlinga (540-557) 

    Fils de Brunda, il est le premier roi du Sylverland d'après Joan van Maritz. Un avènement en 537 serait plausible, mais la source de cette date reste inconnue.

      

    Dernara (557-574) 

    Fils de Erlinga et de Riduca, la sœur du prince Albrecht de Elsinborg. Sledda de Nieder rapporte sa conversion au christianisme en 570.

      

    Esto, ? et ? (574-599)

     Les trois fils de Dernara lui succèdent conjointement et rejettent la religion chrétienne d'après Sledda de Nieder, qui ne donne que le nom d'Esto. Les généalogies royales ne citent qu'un des trois frères, et le nom des deux autres restent inconnu. Ils sont tués en affrontant les Kaltes.

      

    Bradumild Le Fin (599-625)

     Les généalogies citent un Bradumild, fils de Esto. Joan van Maritz et Jean de Worcester considèrent qu'il s'agit de Bradumild Le Fin, mais il est plus probable qu'il s'agisse de son successeur et homonyme Bradumild A l'Epée.

      

    Bradumild A l'Epée (625-632)

     Sledda de Nieder rapporte qu'il rétablit le christianisme dans son royaume et finit assassiné par deux frères membres de sa famille.

      

    Venalind (632-661)

     D'après Sledda de Nieder, il est le fils d'un certain Baldus, inconnu par ailleurs, et meurt aux alentours de la tenue du concile de Greileid.

      

    Vananger (661-662)

     Fils d'un Bradumild des généalogies royales. D'après Sledda de Nieder, Vananger et Bruam succèdent ensemble à Venalind. Rodgar de Wendo et Joan de Maritz datent sa mort de 662, mais il figure comme témoin sur une charte de Brientz vers 663.

      

    Brunam (662-684)

     Fils de Vananger d'après les généalogies royales. Sledda de Nieder lui attribue un règne d'une vingtaine d'années.

      

    Ethelgari (684-712)

     D'après Sledda de Nieder, Ethelgari et Khetlin succèdent ensemble à leur père Brunam.

      

    Khetlin (712-736)

     Ethelgari et Khetlin n'apparaissent ensemble que sur une seule charte, ce qui implique peut-être un partage territorial.

      

    Ethelbrand (736-744)

     Fils de Sigehere, il est l'objet de la première des trois généalogies de Sledda. Malgré ce qu'en dit Sledda de Nieder, il semble avoir régné avec Ethelgari et Swæfred, avec peut-être un statut réduit. Il abdique pour se rendre à Rome.

      

    Keilin (744-749)

     La Chronique sylver rapporte son décès en 749. Il figure dans la troisième généalogie de Sledda comme grand-père de Nerling et arrière-arrière-arrière-petit-fils de Seaxa, un autre fils de Sledda.

      

    Lameden (749-759)

     Des annales du Nord de l'Angleterre rapportent son décès en 758 lors d'un séjour dans ce pays.

      

    Nallby (759-762)

     Petit-fils de Ethelgari, il est l'objet de la deuxième des trois généalogies de Sledda.

     

    Hunnara (762-782)

     Fils de Nallby, il abdique en 782 pour se rendre à Rome d'après la Chronique sylver.

      

    Nerling (782-811)

     Fils de Hunnara, il est l'objet de la troisième et dernière généalogie de Sledda. Son titre passe de rex à subregulus sur les chartes qu'il atteste, sans doute suite à la domination danoise.

      

    Breifen (811-828)

     Il n'est connu que par une charte où il apparaît comme vassal du roi Harald du Danemark.

      

    Fraegna (828-831)

     Peut-être la fille de Breifen, et seule reine connue du Sylverland.

      

    Sirmnio (831-857)

     Fils de Fraegna. Tué à la bataille de Nechtan contre les Danois.

      

    Ethellind (857-881)

     Fils illégitime de Fraegna. 

      

    Enelbrand (881-897)

    Fils de Ethellind

      

    Herenhausen (897-899)

     D'ascendance inconnue, possible usurpateur. Exilé vers le Nord, il meurt en 899.

      

    Egerberg (899-914)

     Fils d'Ethellind. Tué au combat, peut-être contre les Danois.

      

    Doroda (914-941)

     Premier roi de la branche des Terbryn, qui serait issue d'Ida de Milburg par son fils Terbryn.

     Sous son règne la domination danoise recule.

      

    Gundhari (941-967)

     Fils d'Egerberg.

      

    Adalbert (967-971)

     Frère de Doroda. Brièvement déposé en 968 ou 969, mais retrouve rapidement le pouvoir. Abdique en 971 pour se faire moine, meurt la même année. Canonisé.

      

    Alberic (971-988)

     Cousin d'Adalbert. Abdique pour se faire moine, meurt en 988.

      

    Pelkin (988-1001)

     Peut-être un général d'Alberic. Il ne semble pas avoir été couronné.

      

    Tulambar (1001-1011)

     Fils du précédent. Assassiné par ses serviteurs.

     

     Friedurson (1011-1020)

     D'ascendance inconnue, probablement lié aux meurtriers de Tulambar. Probablement déposé.

      

    Norbras (1020-1035)

     Descendant d'Ida, épouse la fille (ou la sœur) de Tulambar en 1020. Chassé du pouvoir, s'enfuit chez les Danois. Serait mort en 1040 environ.

     

    Gerred (1035-1041)

     Usurpateur. Sous son règne le christianisme est proscrit et les chrétiens persécutés. Les Comtes, chrétiens, sont en rébellion. Meurt d'apoplexie.

      

    Taukal Renck (1041)

     Fils de Norbras. Déposé après deux mois de règne par les Comtes.

      

    INTERREGNE (1041-1052)

     Un conseil des Comtes Sylvers se réunit annuellement.

      

    Wiederfeld (1052-1065)

    Petit Fils de Tulambar.

     Il prend la couronne après une série de batailles victorieuse contre les Comtes. Meurt à la bataille de Mogyarod.

     

     

     


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  • BREVE HISTOIRE 

     

    Peuplée depuis le IIIème millénaire au moins, le Sylverland recèle de magnifiques vestiges de la civilisation des mégalithes . Quand les Celtes envahissent l'île, au IVe siècle av. J.-C., ils soumettent une population d'origine inconnue, les Kaltes, dont on ne sait s'il s'agissait d'une première vague d'envahisseurs celtes ou de descendants de populations non indo-européennes dirigés par une aristocratie de type celtique. 

     

     

    Divisés en clans, les Celtes fondent vingt-huit petits royaumes qui sont unis sous l'autorité morale d'un Ard Ri (Grand Roi), choisi par l'assemblée des chefs de clan. Le Sylverland, restée à l'écart de la colonisation romaine, est ainsi, avec l'Irlande, le conservatoire de la civilisation celtique. L'évangélisation, entreprise par saint Adalbert au Ve siècle, est à l'origine d'un prodigieux essor de la vie monastique.

    Les raids germaniques (Angles, Saxons) du Ve siècle jettent le désarroi au sein de cette société. Les Germains fondent plusieurs villes, dont Arendahl, capitale séculaire du Sylverland. Peu à peu, le pays est soumis et les éléments culturels celtes sont absorbés par la nouvelle noblesse, notamment par les mariages. Le système des clans disparaît et fait place à un état centralisé. Brunam (ci-dessous) devient le premier roi du Sylverland. La Maison de Iaenn de souche celto-germanique perdurera jusqu'en 1065.  

    LA MAISON DE TERBRYN (1065-1326) 

    Cette période est marquée par une monarchie stable et la diffusion du christianisme à toutes les couches de la population. Le paganisme disparaît presque entièrement. 

    Le milieu du XIe siècle marque la fin d’une longue période de conflits incertains entre les dynasties sylvers. Après la victoire obtenue à la bataille de Mogyarod, Frederik d'Arendahl invite les princes à se réunir pour élire le nouveau souverain. Les princes se réunissent le 11 juillet 1065 et l'élisent. 

      

     LA MAISON ORPHELINE (1326-1650)

     ou Dies Versig Beintrugs "Les quarante imposteurs" 

     

    Cette période étalée sur trois siècles survient alors que s’éteint la Maison de Terbryn.

     Aristocrates sylvers et chefs militaires tentent alors de prendre le pouvoir royal par les armes.

     Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « rois-soldats », le royaume doit faire face à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (le royaume du Konig de 1360 à 1380, le Liechtenburg de 1553 à 1649), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les comtés amènent le royaume au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme au cours de la période 1627-1642. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie, l’État sylver réussit à se stabiliser et le royaume survit. Cette dernière phase se termine avec l’arrivée au pouvoir de Eric 1er.

     

     

    LA MAISON DE BRENNAM (1650-1866)

     Par la force des armes et son talent de stratège,  Eric 1er (1650-1670) dit le boiteux parvient au pouvoir et restaure toute l'autorité monarchique sur le pays. Les vassaux sont soumis et sa Maison perdurera jusqu'en 1866.      

     Son petit fils Carl Johann, roi à partir de 1830, sera évincé du pouvoiret se réfugiera en Angleterre. La République est instaurée mais son pouvoir est mal assis. En 1897, l'assassinat du président de la République plonge le pays dans la guerre civile pendant cinq ans. La médiation de la France permettra au Sylverland de retrouver un Etat uni en 1902, avec l'installation d'une monarchie constitutionnelle.

     


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