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     LA REPUBLIQUE SYLVERLANDAISE (1866-1902)

     

     

     

    La révolution de février 1866 chasse le roi Carl Johann et instaure la République. Pour décider des nouvelles institutions les constituants s'inspirent des États-Unis dont le modèle politique a été popularisé par Erik van Schellenberg dans son ouvrage De la démocratie en Amérique publié en 1860. La constitution du 4 novembre 1866 choisit de confier le pouvoir exécutif à un président élu au suffrage masculin direct pour une durée de cinq ans. Il peut se représenter après un intervalle de cinq ans. Comme aux États-Unis, l'Assemblée et le président sont totalement indépendants. Mais contrairement aux États-Unis le président n'a pas le droit de veto. Il peut juste demander une nouvelle délibération sans garantie d'être suivi. Les ministres sont nommés et révoqués par le président.

     

    Les inégalités sociales et économiques présentent un double caractère régional et confessionnel. La communauté orthodoxe russe est la plus pauvre, tandis que les fortunés se trouvent chez les protestants et que les classes moyennes sont chez les catholiques. Dans les années 1890 le Sylverland traverse une crise socio-économique. En cause, l'absence d'une politique de redistribution des richesses et de protection des salariés. Les clivages communautaires sont souvent dépassés par la misère et la prolétarisation, et la mobilisation syndicale et politique s'amplifie. 

    À partir de la fin des années 1870, la vie politique est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires contraints de démissionner par dizaines; ainsi que par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure. La classe dirigeante subit des conflits internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des positions de pouvoir. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe. 

    Après l'élection législative de 1896, et l'arrivée au pouvoir de Pertti Paulius (ci-dessous) considéré comme un républicain radical, l'exacerbation croissante des tensions entre Sylverlandais culmina avec l'insurrection durement réprimée du Konigsberg (décembre 1896) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1897.

     

     

     

    Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp royaliste, qui vise à établir sur le trône le prince Philip, éclata le 20 juillet 1897 avec l'assassinat du président Paulius. Ce geste déboucha sur une guerre civile imprévue, longue et meurtrière.

    Après cinq ans de guerre, les adversaires, exsangues et subissant le blocus maritime du Royaume-Uni, signèrent la paix grâce à l'intervention énergique du président français Emile Loubet. 

    Le traité de Paris établit une monarchique constitutionnelle. Christian, comte d'Arendahl et fils de Philip, monte sur le trône. Des élections législatives amène au pouvoir Jaak Fiedler, du parti conservateur ZFT.

     

     LISTE DES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE SYLVERLANDAISE

    Krisztian Sverrisson (1866-1871)

    Nikola Klenke (1871-1876)

    Georg Hengen (1876-1881)

    Martin Wachter (1881-1886)

    Louis Schulz (1886-1891)

    David Ewert (1891-1896)

    Pertti Paulius (1896-1897) assassiné

     

     

     

     

     


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