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    LA MAISON ORPHELINE (1326-1649)

    ou Dies Versig Beintrugs "Les quarante imposteurs" 

     

    Cette période étalée sur trois siècles survient alors que s’éteint la Maison de Terbryn.

     Aristocrates sylvers et chefs militaires tentent alors de prendre le pouvoir royal par les armes.

     Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « rois-soldats », le royaume doit faire face à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (le royaume du Konig de 1360 à 1380, le Liechtenburg de 1553 à 1649), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les comtés amènent le royaume au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme au cours de la période 1627-1642. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie, l’État sylver réussit à se stabiliser et le royaume survit. Cette dernière phase se termine avec l’arrivée au pouvoir de Eric 1er.

     L’histoire sylverlandaise de la Maison orpheline fait depuis de nombreuses années l’objet de vives discussions entre les spécialistes. D’aucuns se rangent à l’opinion traditionnelle en vertu de laquelle on assiste pendant ce siècle à un déclin inéluctable, résultat d’une crise du système qui s’étend à tous les secteurs du royaume. D’autres se montrent beaucoup plus prudents et, sans remettre en question les diverses crises politiques qui surgissent, voient plutôt dans cette période une phase de transition pendant laquelle on passe du Moyen Age à l'Age classique, période qui porte en elle de nombreuses promesses de régénération. Pour eux, certains comtés, loin de participer au déclin général du royaume auraient au contraire connu un développement remarquable. Quelques spécialistes vont jusqu’à remettre en question l’utilisation du concept de « crise » pour décrire la situation qui prévaut durant cette période.

     

    Anders (1326-1338) de Waistland

     Fils d'une branche cadette des Comtes de Waistland, juriste de formation, il gravit petit à petit les échelons de l'administration fiscale, avant d'entrer dans le cercle des plus riches sénateurs de l'époque.

     Préfet du prétoire sous son prédécesseur Christian II, il est le premier chevalier à accéder au trône. Il offre au Sénat de collaborer avec lui et lui promet la sécurité. Il associe au trône son fils Peter : il tente à la fois de se présenter comme l'héritier des Terbryn tout en tentant de fonder sa propre dynastie. 

     Son principal fait d'armes est la signature d'un traité de paix avec les Anglais, très favorable à ces derniers : Anders doit leur verser une indemnité de deux cents millions de cronae. Il se fit ensuite détester par l'armée en envisageant de revenir sur certains avantages accordés aux soldats par Christian II.

     Il est assassiné ainsi que son fils par sa propre garde et le connétable Carsten, comte de Walsthing, lui succède.

      

    Carsten 1er (1338-1345) de Walsthing

     Après six années de règne, Carsten bénéficie encore du soutien de l'armée. Il le perd par maladresse. En juillet 1344, sans enfant, il adopte son cousin Alexander, et l'associe au pouvoir.

     Ce jeune homme est l’antithèse de Carsten : sévère, avisé, vertueux, patient et sage. Il parvient à se rendre populaire auprès de la seule force qui compte réellement dans le royaume, l'armée.

     Aussi, quand les soldats apprennent que le roi, jaloux, cherche à se débarrasser de son cousin et associé, ils commencent à murmurer contre lui. Carsten veut faire arrêter les meneurs mais une foule furieuse envahit le palais et massacre le roi. Son corps est traîné à travers les rues d'Arendahl, puis la populace tente de jeter le cadavre aux égouts, mais, comme les conduits sont trop étroits, le cadavre du roi est finalement jeté à la mer.

      

    Alexander (1345-1347) de Arendahl

     Il est souvent confronté à des révoltes sporadiques des Comtes qui perçoivent son irrésolution. Il lui est en outre souvent reproché l'influence de sa mère. En 1347, il se rend sur la côte pour repousser une attaque anglaise mais hésite à combattre et préfère acheter la paix. Il est taxé de mollesse par l'armée qui l'assassine sous sa tente ainsi que sa mère et proclame roi l'un des siens, Peter.

     

    Peter 1er (1347-1350) de Kristianborg

     D'origine modeste, Peter est en 1347 préfet des recrues levées pour combattre les Anglais.

     Il ne se rend pas à Arendahl pour solliciter la ratification de son accession au pouvoir par le Sénat, qui le lui accorde néanmoins. Après avoir fait condamner la mémoire de son prédécesseur Alexander, il inaugure alors son règne par une campagne en Skaldmark pour affronter une coalition d'aristocrates. En fin d'année, la situation est partout rétablie et la menace de fronde éloignée.

     Peter a un besoin d’argent pour entretenir sa garde et engage des travaux importants pour rétablir les routes du royaume. Le mécontentement fiscal qui en résulte trouve écho auprès du Sénat qui retire sa confiance au roi.

     Furieux, Peter quitte alors Kristianborg au printemps 1350 et marche sur Arendahl dont il entame le siège. Les difficultés de ravitaillement des assiégeants provoquent une mutinerie, et Peter est assassiné par ses propres soldats, affaiblis par la famine. Sa mort intervient après trois ans et quelques mois de règne, à l'âge de soixante-cinq ans. Ses soldats font leur soumission au Sénat.

      

    Lars 1er (1350-1357) de Syldavie

     Son règne voit surgir la terrible peste noire en 1352 et 1353. Entre 20 et 50 % de la population disparaît.

     Issue d'une famille bourgeoise, il est le neveu d'un sénateur. 

     Dans un premier temps, Lars règne sous la direction de sa parenté et de sénateurs proches. Puis en 1354, il tombe sous la coupe de Wolfarth dont il épouse la fille. Wolfarth devint préfet du prétoire.

     Il meurt au retour d'un voyage au Walsthing. On a longtemps cru qu'il a été assassiné par son préfet du prétoire Markus, qui lui succède. On estime aujourd'hui qu'il a été atteint par une maladie, et que Markus, au contraire, prouve l'attachement qu'il lui voue en édifiant pour lui une vaste église.

      

    Markus 1er (1357-1369) de Konigsberg

     On ne sait rien de précis sur Markus avant 1357, sinon que son frère Olaf est nommé préfet du prétoire et associé à Wolfarth, beau-père du roi.

     Il congédie les auxiliaires de son armée qui ont été recrutés sous Peter 1er. Le Comté de Konig en profite pour refuser de verser les impôts royaux et devient indépendant de facto.

     Après s'être fait confirmer par le Sénat à Arendahl (lui qui n'est pas issu de la noblesse sénatoriale), il part guerroyer au nord contre la sécession.

     De nombreux mécontentements, notamment dans l'armée, éclatent. Les exigences fiscales très lourdes de son frère et ministre Henrik l'ont rendu très impopulaire. Un de ses connétables, Frode, comte de Hedd Konig soulève une armée et vainc celle du roi qui périt dans la bataille des Deux Fleuves.

      

    Frode (1369-1372) de Hedd Konig

     Acceptant le sceptre du Sénat, il succède à Markus contre qui il a mené une révolte. En 1370, il associe son fils Thomas au pouvoir mais dirige le royaume depuis Maritzburg. Le sénat mécontent proclament Thomas seul roi. Frode se démet et finit volontairement sa vie dans un monastère, en 1380.

      

    Thomas 1er (1372-1385) de Hedd Konig

     Thomas négocie une paix avec le comte de Konig, son cousin Albertus. A sa mort, le Konig revient dans le giron de la couronne sylver (1380).

     Homosexuel, Thomas associe un temps son amant au trône mais le peuple et le Sénat se révoltent. Le roi décède avant que la lettre de destitution lui parvienne.

      

    Jens 1er (1385-1386) de Konigsberg.

     Doyen des Sénateurs, il s'attache à trouver un « bon roi ».

      

    Richard (1386-1395) de Hedd Konig

     Fils du comte Albertus, il établit une paix durable dans le pays.

      

    Andrus (1395-1405) de Walsthing

     Richard étant mort sans héritier, le Sénat attribue le sceptre à Andrus, Prince du Sénat. Des sources préfèrent parler de coup d'Etat.

      

    Peter II (1405-1417) de Walsthing

    Fils d'Andrus, il respectera le Sénat tout en étant un roi très velléitaire.

      

    Thinus (1417-1424) de Hedd Konig

     Prenant le même chemin d'Andrus, Thinus, prince du Sénat, encercle Arendahl et s'impose sur le trône.

     Il est assassiné par son beau père, le Comte Bernd de Niederland.

     

    Bernd (1424-1433) de Niederland

     Il règne sans entrave durant 9 ans, le Sénat est muselé.

     Toutefois à sa mort, le Sénat reprend sa prérogative et, refusant le trône au fils de Bernd, Matthias, accorde la couronne à Mark, Comte de Skaldmark.

      

    Mark 1er (1433-1441) de Skaldmark

     Il doit lutter tout son règne contre les attaques des bandes armées de Matthias.

     Il meurt en se noyant au cours d'un combat contre lui.

     

     Matthias (1441-1455) de Waistland

     Marié à une princesse de Waistland, Mathias conquière le pouvoir lors de la bataille du Pont. Le Sénat est dissous, les sénateurs pourchassés. Nombre d'entre eux seront tués, les autres se réfugieront en Angleterre et en France.

      

    Thomas II (1455-1458) de Kristianborg

     A la mort de Matthias, le Sylverland est exsangue. N'ayant plus de Sénat, le roi étant mort sans héritier, le Comte de Kristianborg, alors connétable du Royaume, ceint la couronne.

     Il rappelle à lui les sénateurs et remet en place les institutions.

     Il meurt d'une fluxion de poitrine à l'âge de 63 ans.

      

    Mikael (1458-1472) de Skaldmark

     Fils de Thomas, il succède à son père mais meurt sans enfant lors d'une expédition au Liechtenburg.

      

    Fabian (1472-1480) de Waistland

     Prince du Sénat. Le Sénat valide sa prise de pouvoir.

     

    Georg (1480-1489) de Walsthing

     Fils de Fabian. Meurt à 27 ans sans descendance.

      

    Thomas III (1489-1500) de Niederland

     Petits fils de Thomas par sa mère, Ildae, de Niederland. Il rétablit la paix au Liechtenburg en acceptant l'intégration de Mjolner dans le réseau commercial de la Hanse.

      

    Markus (1500-1514) de Konigsberg

     Comte de Konigsberg, il marche sur Arendahl à la mort de Thomas III et ceint la couronne sans l'aval du Sénat.

     Il conforte son trône par l'attribution de chartes à de nombreuses villes, qui sont ainsi exemptées de l'impôt royal (Kingeld).

     Le commerce prospère, mais le Trésor est de plus en plus en difficulté.

      

    Rainer (1514-1522) de Skaldmark

     Associé à Markus dès 1510, Rainer, connétable du Royaume, lui succède.

     On donne à Markus et rainer le sobriquet de « rois amants »...

      

    Jens II (1522-1536) de Niederland

     Issu de l'aristocratie, Jens favorise le commerce avec l'Angleterre et la France.

     Il meurt de pneumonie et laisse un pays prospère malgré l'instabilité politique.

      

    Mark II (1536-1540) de Skaldmark

     Il succède à son père Jens II mais meurt de la peste quatre ans plus tard.

      

    Espen (1540-1553) de Waistland

     Autoritaire et pervers, Espen est le second fils de Jens II. Il persécute les luthériens qui s'organisent sur le territoire. Il est d'ailleurs assassiné par l'un d'eux au cours d'un guet-apens dans les rues d'Arendahl.

      

    Lars II (1553) de Waistland

     Troisième fils de Jens, il meurt 17 jours après son frère, dans sa chambre tandis qu'il est convalescent, ayant été lui-même blessé au cours du guet-apens.

      

    Christian III (1553-1563) de Arendahl

     L’assassinat de deux rois en moins d'un mois laisse l’armée et le sénat dans l’expectative. Les généraux les plus en vue comme Markus de Hedd Konig sont en mission, la charge de roi est une lourde et dangereuse responsabilité, comme le montre le sort tragique des précédents rois. Pendant deux mois, l'armée ne trouve aucun candidat. Ils finissent par demander au Sénat la désignation d’un roi, comme les sénateurs l'ont déjà fait en 1433 avec Mark 1er. Le Sénat offre donc le trône à son le prince, le très riche chevalier Christian, en septembre 1553.

     Peu confiant dans son armée, où le protestantisme progresse, Christian III fait voter par le Sénat un donativum (prime) à l’armée. Pour renflouer les caisses de l’État, il y transfère toute sa fortune personnelle, de 280 millions de cronae selon certaines sources.

     Le roi rétablit aussi certaines attributions dont Espen avaient privé les sénateurs : ainsi ils retrouvent le droit de gouverner en cas de vacance du pouvoir royal et donc de commander les troupes.

     En fin 1562, Christian III promeut Markus connétable du Royaume. Malgré son grand âge, Tacite se met en route pour Rome et y meurt.

      

    Markus II(1563-1569) de Hedd Konig

     Le Premier soldat du royaume prend le pouvoir, au grand désarroi du Sénat qui pensait pouvoir choisir le nouveau souverain. Les relations avec l'assemblée seront très tendues tout au long du règne.

     

     Carsten II (1569-1580) de Konigsberg

     Son fils lui succède, alors que le pays fait face à de très fortes tensions entre catholiques et protestants.

     Le nouveau roi assure malgré tout la paix civile. Son amitié pour certains luthériens lui coûtent la vie puisqu'il est assassiné par un fanatique catholique.

      

    Markus III (1580-1585) de Kristianborg

     Ses origines familiales sont incertaines (fils de soldat ou d’agriculteur), mais sa carrière militaire aurait été brillante : Markus II le remarque et lui confie le commandement de sa flotte. Il combat les Espagnols et les Anglais et aurait mené des missions de pacification en Afrique.

     En 1576 et 1577, le pays est ravagé en profondeur par des raids des Anglais qui aimeraient s'emparer du pays. L’armée de Markus intercepte ces troupes et leur inflige de terribles défaites en mer comme sur terre.

     A la mort de Carsten II, le Sénat et l'armée l'appellent au pouvoir.

     Markus III prend des mesures d’amélioration économique, notamment en faveur de l’agriculture : il lance des travaux d’intérêt public, de voirie, de drainage et de bonification des terres, auxquels il astreint aussi les troupes. Le roi oblige les propriétaires à entretenir les canaux d’irrigation, sous peine de sanctions sévères.

     Très rigoureux, Markus houspille lors d'une inspection de travaux des soldats fatigués de cette besogne, et provoque une violente réaction, il parvint à se réfugier dans une tour d'assaut, mais les soldats révoltés incendient l'édifice. Markus, à moitié étouffé, presque carbonisé, veut échapper au brasier et se fait massacrer par les mutins. La nouvelle de la mort de Markus est connue à Arendahl six jours après son assassinat.

      

    Peter III (1585-1587) de Waistland

     L'assassinat choque les sénateurs, et en premier lieu son prince, Peter, qui va succéder à Markus III. L'assassinat n'était pas du tout politique, pour imposer un prétendant, mais était véritablement une révolte de soldats excédés par des ordres, et des travaux jugés indignes et injustes. Dans un premier temps, Peter, personnage très effacé, refusera de devenir roi. Malade, son règne sera de courte durée. Enfin, c'est le premier roi a être de confession protestante.

      

    Franck (1587-1599) de Waistland

     Fils de Peter III, le Sénat tergiverse avant de lui octroyer le titre de roi, peut être sous la menace de la garde royale. Il meurt assassiné par un catholique persuadé qu'il était protestant comme son père.

      

    Schalk (1599-1610) de Skaldmark

     Né dans une famille modeste de Skaldmark, Schalk gravit les échelons de l'armée pour devenir commandant de la cavalerie du roi Markus III. Après la mort de Franck, il est proclamé roi par l'armée et exercera son pouvoir comme un tyran.

      

    Martin (1610-1616) de Syldavie

     Prince du Sénat, fin lettré, Martin ceint la couronne par acclamation du Sénat. La garde royale se ralliera à lui peu après avoir perçu un donativum.

      

    Christoph (1616-1627) de Hedd Konig

     Frère de Martin, Christoph sera également généreux avec les sénateurs et la soldatesque et offrira une bonne partie de sa fortune à l'Etat. Il est assassiné par son successeur, Christian IV.

     

    Christian IV (1627-1629) de Waistland

     Sénateur très en vue du royaume, il complote contre le roi Christoph qui aurait violé son épouse. Il le fait assassiner par deux gardes du corps du roi.

     Fort de son succès, Christian IV se fait proclamer roi par ses partisans et s'empare du Trésor.

     Il se marie avec l'épouse de Christian IV, Elen. Hypocritique et cruel, il est toutefois intelligent. Il veut restaurer le pouvoir royal et emploie l'armée. Les soldats, dont les soldes sont rarement payées en ces temps de crise, se sentent humiliés.

     Christian IV est massacré par la foule, le 31 mai 1629, lorsqu'il tente de s'échapper d'Arendahl envahie par les Anglais. Le Royaume se retrouve sans souverain.

      

    Bjorn (1629-1631) de Skaldmark

     D'origine Danoise, Bjorn avait été connétable de Skaldmark 

     Établi connétable du Royaume par Christian IV, ses soldats le proclamèrent roi à l'annonce de la mort du roi. Il refoula l'armée anglaise et entra à Arendahl en septembre 1629.

     En raison de ses origines étrangères, il ne fut pas réellement reconnu comme roi par les Sylver du Niederland et, lorsque l'argent vint à manquer, sa situation devint difficile. Les difficultés financières l'amenèrent à renvoyer ses gardes du corps; pour payer leur départ, il dut même faire fondre des statues de bronze pour frapper de la monnaie. Henning, prince du Sénat, et le général Harald profitèrent de ces difficultés pour fomenter un coup d'État.

     Bjorn s'enfuit d'Arendahl, chercha à rentrer dans son comté mais périt en route la même année.

      

    Henning (1631-1632) de Arendahl

     Il ne fut roi que six mois et fut assassiné par son général, Harald.

      

    Harald (1632-1639) de Waistland

     Issu d’une famille noble de Waistland, il est chef de la garde royale sous Christoph et ses éphémères successeurs. En octobre 1631, il prend part avec Henning à la destitution de Bjorn, puis fait étrangler son complice l'année suivante.

     Son gouvernement se remarque par des mesures sociales, telles que des remises d’arriérés d’impôts, et il essaie de limiter les accaparements de l’Église, interdisant aux femmes de dépouiller les enfants de leur héritage en donnant leurs biens à l’Église, ou de mettre au couvent les jeunes filles dont les parents veulent se débarrasser.

     En 1639 Harald prépare un débarquement en Angleterre. Le roi Charles 1er d'Angleterre le devance et détruit sa flotte.

     En juillet, Harald regagne Arendahl. Le Prince du Sénat Sebastian le fait prisonnier et l’exécute en août, sans que les historiens en connaissent la raison.

      

    Sebastian (1639-1641) de Walsthing

     Noble Walst, Sebastian est un riche propriétaire terrien. Longtemps dans l'ombre de son frère Soren, ce dernier lui offre le poste de Prince du Sénat grâce à la fortune familiale. Après l'assassinat d'Harald, Sebastian ceint la couronne sylver et tente de s'émanciper de son frère.

     Il meurt assassiné par ce dernier.

      

    Soren (1641-1642) de Walsthing

     Incapable de résister à l'armée de Christian, comte de Skaldmark, qui marche sur Arendahl, Soren s'enfuit en emportant le Trésor royal. Il est arrêté dans le port de Waren et pendu.

      

    Christian V (1642-1649) de Skaldmark

     Dès le début de son règne, Christian V affronte le parlement du Sylverland pour accroître ses revenus alors que ce dernier cherchait à limiter les prérogatives royales que le roi considérait être de droit divin. Ses interférences dans les affaires religieuses (il était catholique, la majorité de son peuple était luthérien) et ses hausses d’impôts sans l'accord du parlement furent très mal acceptées par ses sujets qui le considéraient comme un monarque absolu et un tyran. De même son refus de soutenir les forces protestantes durant la guerre de Trente Ans associé à son mariage à une princesse catholique souleva des protestations, dans les rangs même de son parti. 

     Les dernières années de Christian V furent marquées par la révolte généralisée au cours de laquelle il affronta les forces parlementaires. Ses troupes furent défaites lors de la première guerre civile (1642-1645) et le Parlement escomptait qu'il accepterait ses demandes de monarchie constitutionnelle. Il refusa de négocier et forgea une alliance avec l'Angleterre, l'ennemi héréditaire. Cela déclencha une deuxième guerre civile (1648-1649) et Christian V fut battu, arrêté, jugé et exécuté pour haute trahison.

     


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