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    LITTERATURE

    Poésies des origines 

    La littérature sylver classique est, à l'origine, le fait des immigrés danois qui, en conquérant une partie de l'île, ont apporté leurs traditions. Dès le Xe siècle était apparue, en Norvège, la poésie scaldique, qui célèbre les hauts faits des rois dans une forme strophique savamment élaborée par ces poètes de cour qu'on appelle les scaldes. On doit au Sylver Jens Matsgren de connaître les techniques de composition de la poésie scaldique, qu'il a exposées dans son Marien brog en prose , où est contée l'histoire mythique des dieux sylvers. Les plus vieux textes de la littérature sylver remontent au VIIe siècle, mais la plupart ont été récrits au XIIe siècle.

     

    C'est à cette époque aussi qu'apparaissent les premières sagas sylvers, regroupé sous le nom de Myngaardstida ("Voyages (ou quête) vers le Myngaard"), genre qui sera à l'honneur au Sylverland jusqu'au XVe siècle. Mais il s'en écrit encore par la suite sous l'influence de la littérature courtoise de France ; les " sagas des chevaliers ", en mêlant l'inspiration épique de Chrétien de Troyes aux éléments des sagas des temps anciens, créent un genre hybride et original, apprécié des Sylverlandais jusqu'au XIXe siècle.

     

     

    XVe -XIXe siècles

      La poésie scaldique s'épuise au début du XIVe siècle avant que Perica Treyntel ( ?-1473) ne ravive un art poétique complexe et raffiné, donnant naissance au genre le plus vivace de la littérature sylver : les kunrims, qui perpétuent la science des scaldes. Au milieu du XVIe siècle, la Réforme luthérienne provoque un bouleversement des mentalités ; la littérature édifiante tente de contenir la poésie populaire sans pouvoir la supprimer. Celle-ci sera la plus forte et les meilleurs parmi les luthériens préfèrent s'adapter aux goûts du peuple, comme l'évêque Roland Birkenhoff (1522-1627), dont le Livre Blanc des poèmes (Bock dies Rims Weiss) demeure un des plus beaux de cette époque.

     Au XVIIIe siècle, à côté d'œuvres académiques, la poésie populaire - et particulièrement les kunrims - est plus que jamais en vogue. Elle annonce l'éclosion du romantisme qui s 'épanouira dans les romans de Ian Martin Hillenbrand (1808-1908) et dans la poésie de Thomas Verburg (1840-1905).

     

     XXe siècle

     La littérature sylverlandaise s'ouvre alors aux influences étrangères, mais les assimile pour chanter la terre ancestrale. Ce " grand chant de la nature " culmine dans l'œuvre de Jaco Thomassen (1880-1970), et surtout dans celle de Thorm Reeb (1912-1955), le plus grand romancier sylverlandais du XXe siècle.

     

     La poésie sylverlandaise est à son tour marquée par le tournant de la seconde guerre mondiale; autour de la revue d'avant-garde Rimsfeld se regroupent de jeunes poètes qui entendent bien s'affranchir des modèles du passé. Accumulant les influences extérieures, les poètes tels Kintais Hauck (1917 - 1980), Mike Tamm (1900-1955); Alexander Berger (né en 1928) ou encore Eric Schuler (né en 1915) provoquent le scandale en osant toucher aux règles de la poésie traditionnelle. En réalité, ce sacrilège fait entrer la littérature sylverlandaise de plain-pied dans la modernité. Aujourd'hui, la littérature du Sylverland continue de faire cohabiter tradition séculaire et expression des problèmes de la société contemporaine, et se révèle depuis quelques années au monde grâce notamment au cinéaste/écrivain Christoph Sébastian Aufweissberg.

     

    La poésie scaldique, qui célèbre les hauts faits des rois dans une forme strophique savamment élaborée par ces poètes de cour qu'on appelle les scaldes, s'épuise au début du XIVe siècle avant que Perica Treyntel ( ?-1473) ne ravive un art poétique complexe et raffiné, donnant naissance au genre le plus vivace de la littérature sylverlandaise : les kunrims, qui perpétuent la science des scaldes

     Le kumrin (littéralement jeu de mots) est une forme poétique peu codifiée. Il s'agit d'un petit poème bref visant à dire l'évanescence des choses, leur brièveté, ou la description d'un instant précis. Il doit faire référence à la nature (les noms de personnes sont rares) et faire apparaître le sujet dans un temps court, voire figé. Il ne doit en aucun cas avoir de rime.

     


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